La vitamine D est essentiellement produite par notre peau quand il y a une exposition à un rayonnement UV efficace présent dans les rayonnements du soleil. Cette production est suffisante tout au long de l’année dans les régions tropicales et entre mai et septembre-octobre dans les régions tempérées comme la France. Mais elle est insuffisante dans les régions arctiques et antarctiques.
Elle dépend des conditions climatiques, des réverbérations solaires grâce à la mer et les montagnes, des conditions de vie, des habitudes vestimentaires et du temps d’exposition (au moins 15min/j visage, jambes et bras découverts).
Enfin, une forte pigmentation de la peau réduit la production de 30%.
La vitamine D est aussi d’origine alimentaire, elle se trouve dans le poisson de mer gras essentiellement.
La vitamine D est une vitamine liposoluble, c’est-à-dire que sa (grosse)molécule est soluble dans les lipides. Elle est transformée dans le foie et peux rester jusqu’à un mois dans le sang (réserves).
Ainsi, des études réalisées en France montrent que les taux de vitamines D dans le sang étais bas seulement entre mars et mai, si l’exposition pendant l’été étais suffisante.
La vitamine D est ensuite envoyée dans les reins, en cas de demande osseuse. Cette demande peut augmenter en cas de croissance et/ou besoin non suffisants en calcium ou phosphate, et diminue en cas de surcharge en calcium ou phosphate.
La première fonction de la vitamine D est d’augmenter l’absorption intestinale du calcium et du phosphate. Cela entraine une augmentation du taux de calcium et de phosphate dans le sang et donc une meilleure minéralisation des os. Mais elle a aussi des effets positifs sur les muscles, hormones (hormones thyroïdiennes et insuline), immunité, …
Une déficience en vitamine D a des conséquences surtout sur la femme enceinte, l’enfant et la personne âgée, pouvant entrainer sur le long terme à un rachitisme (déformation du squelette) chez le nourrisson ou l’enfant ou encore de l’ostéoporose (risque de fractures) et problèmes musculaires chez la personne âgée.
Des études suggère un lien entre déficience en vitamine D et maladies auto-immune, cancer et troubles cardiovasculaires. Chez le nourrisson, une supplémentation en vitamine D pendant les premières années de vie, diminuerais le risque de développer un diabète juvénile.
Il est donc très important de ne pas négliger la consommation de poissons gras de mer, de s’exposer au soleil chaque jour ou encore de se supplémenter si l’exposition solaire et l’apport alimentaire (saumon, maquereau, sardine, anchois, truite fumée, hareng...) n’est pas suffisant, en passant toujours par un médecin, car à haute dose, la vitamine D peut être toxique.
Bien sûr, n’oublions pas la possible intoxication aux métaux lourds contenu dans les poissons ou autres produits de la mer.
Mais, d’après l’ANSES, il n’y a aucuns risques pour la santé si l’on évite certains poissons les plus contaminés : requins, lamproies, espadons, marlins (proche de l'espadon) et sikis (variété de requin). Et qu’on évite à 150g/semaine pour les femmes enceintes et allaitantes et à 60g/semaine pour les enfants de moins de 30 mois, la consommation poissons susceptibles d’être fortement contaminés : baudroies ou lottes, loup de l'Atlantique, bonite, anguille et civelle, empereur, hoplostète orange ou hoplostète de Méditerranée, grenadier , flétan de l'Atlantique, cardine, mulet, brochet, palomète, capelan de Méditerranée, pailona commun, raies, grande sébaste, voilier de l'Atlantique, sabre argent et sabre noir , dorade, pageot, escolier noir ou stromaté, rouvet, escolier serpent, esturgeon, thon …
Bref, il faut consommer du gras.
Les acides gras sont importants pour notre santé cardiovasculaire, la formation de nos hormones, ainsi que pour nous apporter de la vitamine D, mais aussi la vitamine E (antioxydante), la vitamine A (vision, peau, immunité, …) et vitamine K (sang et os).
L’apport en lipide total devrait être entre 35 et 40% de notre apport énergétique total.
Certains acides gras sont indispensables comme les omégas 6, omégas 3 et le DHA, un dérivé des omégas 3.
Attention l’apport en omégas 6 est souvent trop élevé par rapport aux omégas 3. Il faut donc privilégier l‘huile de colza, noix ou soja (à crue !) et manger du poisson gras au moins 1 fois/semaine (anchois, espadon, flétan, maquereau, sardine, saumon, pilchard, hareng,…)
Si vous sentez le besoin de faire un point sur votre alimentation et votre consommation de graisses, n'hésitez pas à prendre contact avec moi.
Vous pouvez prendre directement rendez-vous sur Montpellier ou en ligne au 06 31 50 64 18 ou m'envoyer un mail: isenutrition@gmail.com
Sources :
https://www.anses.fr/fr/content/consommation-de-poissons-et-exposition-au-m%C3%A9thylmercure
Nutri-doc N°92-Michèle Garabédian
Nutri-doc N°89-Pr Philippe Legrand