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  • Photo du rédacteurIseline Louis Rossi

Et voilà! Encore un danger pour notre santé et notre planète: les perturbateurs endocriniens.

Dernière mise à jour : 6 mai 2020


Je me souviens d'une conférence à laquelle j’étais allée, c’était au Salon de la Nutrition 2017, une conférence du Professeur Charles Sultan.

Il est professeur en endocrinologie pédiatrique à l’université de Montpellier et a été responsable de l’unité d’endocrinologie pédiatrique au CHU.

Sa conférence était sur les pesticides, les perturbateurs endocriniens et la nutrition. C’est de ce sujet dont je voudrais vous parler.

C’est un sujet qui me tient à cœur et qui est très important pour moi, pour vous et pour la terre sur laquelle vous avez grandi.

Il les dénonce comme des crimes contre l’humanité, un scandale sanitaire. Je vais vous expliquer pourquoi, en le résumant à ma manière.

Les perturbateurs endocriniens, un scandal sanitaire.

Premièrement, que sont les perturbateurs endocriniens ?

Les perturbateurs endocriniens, d’après l’OMS (Organisme Mondial de la Santé), sont des substances qui altèrent notre système hormonal.

Ils ont des effets néfastes sur notre organisme et l’organisme du fœtus ou d’un nouveau-né.

Et, d’où viennent-ils ?

50% proviennent des pesticides et les restes proviennent du plastique (bisphénol, phtalates), des produits ménagers (alkyphénol) ainsi que des cosmétiques (parabène, …)

On les retrouve dans les plats congelés, les canettes, les aliments, sur les sex-toys, les jouets pour enfant, …

En général tout ce qui vient de Chine contient des perturbateurs endocriniens.

Effectivement, les herbicides, insecticides, fongicides, … ne sont pas inoffensifs, malgré la l’argumentation de Monsanto ou tout autre lobby faisant trop de bénéfices sur ces produits.

Le France produit, à elle seule, 67 000 tonnes de pesticides par an, elle est au deuxième rang européen.

95% des cours d’eau sont contaminés et 2 millions de français la boivent…

Nous sommes largement au-dessus de la dose de pesticides maximale journalière.

Déjà, ils ne se détruisent pas lors de notre consommation, inhalation ou contact direct, mais vont être stockés dans notre organisme, à notre détriment.

L’alcool aussi est un réservoir à pesticides, d’après un article sur les grands vins de France qui n’est malheureusement jamais paru, note le Professeur Sultan.

Et ne parlons pas des fraises espagnoles, les échantillons analysés étais à 92% contaminés.

Mais quel est l’impact des pesticides sur notre santé ?

Ils augmentent le risque de cancer, de maladies neurodégénératives, stérilité … Ils freineraient les androgènes (hormones masculines), ce qui peut entraîner chez le nouveau-né un micropénis.

Ils peuvent même freiner le développement psychomoteur de l’enfant et donc diminuer son quotient intellectuel.

Ils contribuent, de même, au développement de l’obésité :

Les perturbateurs endocriniens vont être stockés dans les cellules graisseuses et donc augmenter la formation de masse graisseuse.

Les femmes enceintes et allaitantes doivent particulièrement faire attention, car leurs enfants peuvent être, eux aussi, contaminés.

Mais le pire c’est l’effet cocktail, quand on absorbe des perturbateurs endocriniens associés à d’autres substances nocives.

Comme, par exemple, les nanoparticules. Ces particules toutes petites (plus petites que la taille de nos cellules) que l’on retrouve dans les dentifrices, les crèmes (surtout la crème solaire, responsable à elle seule de la destruction de la flore marine) et même dans les macarons…

Mais aussi dans les vêtements, les emballages, l’alimentation, …

Ou encore associées aux les métaux lourds, présents dans nos déodorants (Aluminium) ou dans les gros poissons, …

C’est une menace invisible, on peut même être contaminé par les œstrogènes que l’ont retrouve dans la pilule contraceptive.

Les hôpitaux en sont fourrés, dans les plats congelés au micro-onde, des plats dans un contenant en phtalate, avec une couche de bisphénol pour les recouvrir. Et quand on pense aux femmes qui viennent d’accoucher…

Les contaminations professionnelles ou à cause de l’environnement sont multiples.

Enfin bref, ce n’est pas bon pour la santé tout ça…

Et malheureusement, malgré des études réalisées par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), trop peu de personnes en sont conscientes.

Donc, que faire ?

Ci-joint un article sur les principaux perturbateurs endocriniens : Génération Cobaye

Téléchargez une application qui scanne vos étiquettes et vous dit si le produit en contient ou pas.

Consommez des aliments issus de l’agriculture biologique ou évitez de manger la peau.

Evitez le plastique, les emballages, tout ce conditionnement inutile contribue juste à polluer notre planète ainsi que notre corps.

Faites confiance aux labels, comme Ecocert ou Cosmebio, en cosmétique.

Donc, voilà, si vous avez besoin de plus d’informations ou de conseils sur votre alimentation, plus spécifiquement, n’hésitez pas à me contacter au 06 31 50 64 18 ou par email à isenutrition@gmail.com. Vous pouvez prendre directement rendez-vous sur Montpellier ou en ligne.

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