Les cultes du « régime sain » encouragent les gens à voir toutes les maladies comme une conséquence d’erreurs nutritionnelles.
La vérité est que dans notre monde moderne, les mauvaises habitudes alimentaires sont plus faciles à évitées que certains facteurs dans notre environnement qui affect autant notre santé, et qui quelques fois peuvent aussi être la cause de nos supposés problèmes liés à notre alimentation, comme par exemple le stress.
La réponse au stress est un procédé réguler par nos hormones par lequel le corps réagi face aux dangers.
L’adrénaline, le cortisol, ainsi que d’autres hormones travaillent afin d’augmenter la fréquence cardiaque, relâche les réserves en énergie, diminue la perception de la douleur, et créer d’autres changements qui prépare notre corps à se défendre ou à s’échapper.
Ce mécanisme est crucial pour la survie des êtres humains, sans ce mécanisme, nos ancêtres auraient déjà péri dans la gueule d’un lion.
Mais cette réponse au stress est dur pour notre organisme.
Les épisodes de stress occasionnel sont facilement gérables par notre corps, mais quand le stress devient chronique, les conséquences commencent à se faire sentir.
Un des ravages du au stress chronique est l’élévation du niveau de cortisol.
Trop d’expositions au cortisol tue des millions de cellules nerveuse, suffisamment pour réduire la taille de notre cerveau.
Cela interfère avec notre mémoire et rend notre cerveau vulnérable face aux toxines. On pense que le stress chronique contribuerait au développement de la maladie d’Alzheimer.
De plus, la relation entre stress et prise de poids, maladies cardiovasculaires, dépression et problèmes digestifs est bien établie.
C’est intéressant de noter que le syndrome de l’intestin irritable répond très bien aux traitements par placebo, une indication qui permet d’en conclure que l’origine de ce syndrome est souvent principalement émotionnelle.
Et puis nous avons les maladies auto-immunes. Toutes les maladies auto-immunes sont naturellement inflammatoires.
Le cortisol est une hormone anti-inflammatoire, mais le stress chronique créer une résistance au cortisol dans les tissus de notre corps et enclanche ainsi une inflammation chronique.
En 2007, des psychologues à King’s College London établirent un lien entre traumatisme lors de l’enfance et les marqueurs de l’inflammation à l’âge adulte. Ils conclurent que pour plus d’un sur dix cas atteint d’inflammation chronique chez les adultes pouvais être due à un traumatisme lors de l’enfance.
4 ans plus tard, des recherches faites sur des personnes atteintes de maladies auto-immunes démontrent que les personnes ayant vécu un traumatisme pendant leurs enfances avaient entre 70 et 100% de plus de chances d’être atteint d’une maladie auto-immune à l’âge adulte que ceux qui n’avais pas souffert d’un traumatisme lors de l’enfance.
Le taux de maladies auto-immunes, pas seulement la maladie cœliaque (allergie au gluten), à fortement augmenter ses dernières années.
De même que la quantité de stress vécu par une personne moyenne dans sa vie de tous les jours. Coïncidence ? Je ne crois pas.
On voit de plus en plus de signes que les humains ne sont pas psychologiquement équipés à gérer le monde qu’on est en train de créer, et ça nous rend malade.
Par exemple, des études sur le cerveau montrent que les personnes qui grandissent en ville ont 3 fois plus de chances de devenir schizophrène que ce qui grandissent dans la campagne.
Les maladies auto-immunes ne sont pas déterminées par nos gènes, mais seulement influencées par nos gènes.
Si vous avez un gène pour la maladie cœliaque, vous pouvez ou non le devenir, indépendamment de la quantité de gluten que vous consommez.
C’est un déclencheur qui est nécessaire pour activer la maladie.
Les scientifiques en connaissent très peu sur ses déclencheurs, mais le stress est pratiquement certain d’en être un, et ça pourrait même être le plus grand, responsable à lui tout seul de l’augmentation exponentielle des maladies auto-immunes, mais aussi de maladies non auto-immunes comme l’autisme, la dépression, ainsi des affections comme la sensibilité au gluten, aux protéines de lait, qui se répandent assez rapidement.
Pour combattre le stress, il faut déjà trouver d’où viens sa chronicité. Ensuite, quelques modifications peuvent être faite afin d’apprendre à gérer son stress.
Tout d’abord, combien de temps prenez-vous pour prendre soin de vous ? Est-ce que votre alimentation est équilibrée ?
Quelques aliments ont des effets antistress, mais d’autres ont tendance à accentuer les effets du stress.
Les carences en vitamines ou en minéraux peuvent être responsables.
Une complémentation en certains micronutriments est intéressante dans ce cas.
De plus, nos glandes surrénales s’épuisent face au stress chronique à force d’être sollicitées, il faut donc essayer d’éviter certaines boissons comme le thé ou le café qui les stimulent trop.
Quelques herbes comme la bardane peuvent être intéressantes pour renforcer vos glandes surrénales.
Pour lutter contre le stress il existe beaucoup de remèdes naturels en phyto ou aromathérapie.
Pratiquer un sport peut être bon pour lutter contre le stress, mais il existe encore beaucoup de solutions comme la méditation, le yoga, la relaxation, ... Et pourquoi pas une petite balade dans la nature?
Si vous sentez que le stress prend le dessus sur votre vie, si vous avez besoin d’un petit rééquilibrage alimentaire ou émotionnel face à tous les aléas de votre vie.
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