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  • Photo du rédacteurIseline Louis Rossi

Les troubles du comportement alimentaire

Dernière mise à jour : 6 mai 2020


50 % des filles européennes entre 6 et 18 ans veulent perdre du poids et 15% d’entre elles vont se faire vomir, prendre des laxatifs ou se tourner vers tous types de coupe-faim.

En France 37% des femmes/filles se trouvent trop grosses et 57% d’entre elles se mettront au régime. L’anorexie touche 1% de la population et la boulimie 5% de la population. Le taux de mortalité chez les anorexiques est de 1 à 4 %.

On parle beaucoup de ces troubles, il faut savoir que ces troubles existent depuis nombreuses années.

L’anorexie a été décrite dans les années 1600, quant à la boulimie, sa description est plus récente (année 80).

Les TCA peuvent apparaître à tout âge de la vie, aux hommes comme aux femmes, même si les adolescentes sont plus vulnérables.

L’apparition fait suite fréquemment à un régime trop restrictif, une séparation, un choc émotionnel, un deuil, une exigence professionnelle, scolaire ou autre.

Mais aussi dans le cas d’abus sexuel, de maltraitance, de la pratique d’un sport esthétique ou à une catégorie de poids.

Ces troubles entraînent un sentiment de solitude et d’incompréhension…

L’ANOREXIE se caractérise par une perte de poids alarmante (IMC≥18).

L’anorexique a une relation à l’alimentation anormale, souvent une phobie de la matière grasse.

L’anorexie provoque l’arrêt des règles ou empêche leur apparition, elle crée une dénutrition.

La dénutrition entraîne une mauvaise cicatrisation, une chute de cheveux, de la pâleur, une anémie, des carences en vitamines et minéraux, des troubles du rythme cardiaque, constipation …

L’anorexique a tendance à être hyperactive, désintéressée de la relation sociale ou sexuelle et elle peut avoir des pensées suicidaires.

Souvent dans le déni, il est dur de convaincre une anorexique qu’elle est trop maigre.

Attention, l’anorexie a beaucoup de conséquences sur la future santé d’un enfant, très dangereuse, elle peut aller jusqu’à l’hospitalisation.

LA BOULIMIE est un besoin irrépressible de consommer une grande quantité d’aliments, attention, cela n’a rien avoir avec les fringales.

La fringale est due à un besoin physiologique de manger, on s’arrête quand on a plus faim et on mange ce qu’on aime.

Les crises de boulimie sont un gavage, au-delà de nos besoins physiologiques.

Ce gavage peut être tout aliment qui passe par la main d’une boulimique, un repas froid oublié dans le frigo, du pain, du beurre, des plats cuisinés à même la boite, il n’y a plus aucun plaisir.

Les crises se font quand la personne est seule, directement dans la cuisine, et sont accompagnées de honte et de dégoût de soi-même.

Après la crise, la boulimique cherche une stratégie pour évacuer les calories que ce soit par vomissements, sport, l’utilisation de médicaments ou une restriction alimentaire.

La boulimie ne s’accompagne pas toujours d’une prise ou perte de poids et est facilement camouflable.

La boulimique a elle aussi une relation à l’alimentation et à son corps anormale et a peur de grossir.

L’ORTHOREXIE est une vision erronée de la nutrition.

C’est un mal de vivre, l’orthorexique a peur de la contamination, elle est incapable de lâcher prise et se faire plaisir.

Elle calcule tout, mange seulement les aliments « sains », sait beaucoup de choses sur l’alimentation.

Ce trouble, assez récent, est due à la vision moderne que l’on a du « bien-manger », une relation extrême vis-à-vis de l’alimentation.

Les TCA se traite auprès du médecin, de la psychologue et de la diététicienne, ce qui se passe est essentiellement psychologique et il faut être bienveillant avec ceux qui se battent pour s’en sortir.

Ancienne boulimique, je sais ce qu’est ce combat, il faut apprendre à s’aimer, à croire en soi, car c’est la seule manière de vaincre la maladie.

Beaucoup de gens vont vous dire que ce n’est rien, qu’ils ont déjà vécu ça mais que c’est facile d’arrêter, malheureusement non, l’alimentation restera toujours un sujet ou tout le monde a son mot à dire, que ce soit psychologique, digestif ou autre.

Osez demander de l’aide aux bonnes personnes, un psychologue, une diététicienne, nous sommes là pour vous aider à vous en sortir.

Vous pouvez prendre directement rendez-vous sur Montpellier ou en ligne au 06 31 50 64 18 ou envoyez moi un mail: isenutrition@gmail.com

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